Secret Sauce : le son de Ritchie Blackmore par Julien Bitoun

C’est maintenant une habitude. Depuis de nombreuses semaines, Julien Bitoun vous propose de découvrir l’ingrédient secret ou le tour de main ésotérique qui permet de faire prendre la mayonnaise sonore. Alors que nous avons déjà exploré à ses côtés les sons d’artistes comme les Beatles, Johnny Cash, et même Jimi Hendrix, Julien nous parle aujourd'hui d’un artiste britannique incontournable : Ritchie Blackmore.

Il est l’heure d’enfiler votre tablier et de vous armer de votre meilleure guitare pour suivre la recette de la Secret Sauce de cette semaine.

La recette

Ritchie Blackmore en 1977

Né à la toute fin de la Seconde Guerre mondiale en Grande-Bretagne, Ritchie Blackmore s’oriente rapidement vers la guitare. À 23 ans, il débute son épopée rock au sein d’un groupe qui prendra très vite un nom qui restera gravé pour toujours dans l’histoire de la musique : Deep Purple.

Ritchie aime les guitares, les amplis et les effets puissants. Il débute avec une Gibson ES-335 qui possède déjà un niveau de sortie assez important qu’il muscle avec un treble booster qui fait la liaison dans son ampli. En terme de gros son, Ritchie est adepte d’une religion : celle du Marshall Major. 200 Watts de son surpuissant dans lesquels il va bientôt faire hurler une Stratocaster.

Mais Blackmore aime les effets et dès le début des années 70, à l’époque de l’album Burn, il utilise un magnétophone Aiwa TP-1011 modifié pour fonctionner comme une chambre d’écho. Toujours en quête de gain, Ritchie utilise les préamplis à transistor de son magnéto à fond, à tel point que son son de guitare est impacté et que cette façon de le travailler devient sa signature.

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